Tout en préparant de nouvelles aventures artistiques, je continue à déballer ce qui semble être une boîte de Pandore… Aujourd’hui, je suis tombée sur des photos de Grim(m) Desires – une œuvre in situ que j’ai créée dans le vaste espace de la galerie de la centrale hydraulique de Wapping, à Londres, en 2004. Cela m’a rappelé de nombreux souvenirs de feu Jules Wright et du Wapping Project, qui avait commandé l’œuvre et soutenu mon travail de tant de façons. Cette expérience a profondément façonné ma pratique artistique.

Les photos m’ont également ramené à un podcast enregistré l’année dernière. L’artiste allemande Karin Stuke et moi-même avons été invitées à parler du Wapping Project, de Jules Wright, des œuvres que nous avons chacune créées pour cet espace (Karen Stuke : « Austerlitz » ; moi-même : « Grim(m) Desires ») et de son impact sur nos travaux futurs. Nous avons été interviewées par Gareth Evans, écrivain, éditeur, producteur de films et d’événements basé à Londres, et conservateur adjoint de la Whitechapel Gallery chargé de l’image animée. Cette conversation faisait partie d’une série de podcasts commandés par The Wapping Project, désormais sous la direction conjointe de Marta Michalowska et Thomas Zanon-Larcher. Après avoir écouté tous les épisodes, je trouve qu’ils donnent un aperçu fascinant du Wapping Project, de l’héritage de Jules Wright, qui nous manque beaucoup, qui a joué un rôle extraordinaire et qui a été une source d’inspiration, et de l’incroyable variété d’œuvres d’art qu’elle a fait naître et que le Wapping Project continue de produire. Parmi les autres artistes présentés dans la série figurent Robert Wilson, Jane Prophet, Andrea Luka Zimmerman, Lea Anderson et Luca Silvestrini, Shona Illingworth et So Mayer.

Pour écouter et en savoir plus, rendez-vous sur : https://thewappingproject.org/podcasts/

Crédit photo: Merlin Hendy
Les danseuses figurant sur la photo : Roberta Pitrè, Raquel Meseguer